PARIS AU DEBUT DU XXème SIECLE
Les Marchands de mouron
Il n’y a guère qu’une plante que l’on rencontre en toutes saisons, c’est le mouron des oiseaux qui constitue le fonds le plus solide des petits commerçants.
On en trouvait partout, le long des murs, sur le bord des chemins. Mais les marchands de mouron étaient si nombreux à la fin du 19e siècle qu’il fallait en chercher hors de Paris.
Ils le transportaient dans des ballots, des brouettes ou des voitures à bras. Le mouron était fané au-delà de cinq jours après la cueillette.
Les marchands le mettaient dans des hottes ou des paniers et criaient : « Du mouron pour les p’tits oiseaux » ! Chacun avait son quartier et ses propres clients.